Emissions à l'atmosphère liées à l'élaboration d'enrobés en centrale d'enrobage à chaud
NOUVION ; VENTURA ; JULLIEN ; MONERON ; SCHEMID
Type de document
COMMUNICATION AVEC ACTES NATIONAL (ACTN)
Langue
français
Auteur
NOUVION ; VENTURA ; JULLIEN ; MONERON ; SCHEMID
Résumé / Abstract
Depuis juillet 2002 (loi du 13 juillet 1992), seuls les déchats ultimes sont mis en décharge pour limiter leurs dépots et favoriser les pratiques de recyclage en particulier dans le domaine routier. Le recyclage des agrégats d'enrobés des infrastructures routières représente dans ce contexte, un enjeu important pour limiter l'épuisement des ressources naturelles (bitume et granulats naturels). Cet article présente une synthèse des résultats des deux campagnes en essayant de dégager l'influence de deux paramètres (taux de recyclage et teneur en eau) des granulats sur les mesures d'intérêt environnemental (consommation, émissiions) d'une centrale d'enrobage à chaud. Les travaux expérimentaux présentés s'inscrivent ainsi dans le cadre d'une collaboration du Laboratoire Central des Ponts et Chaussées (LCPC), du Service d'Etudes Transport Routier et Autoroutier (SETRA), de la Station d'Etude du Matériel Routier (SEMR) et de la Direction Départementale de l'Equipement du Loir-et-Cher DDE 41, initiée lors d'un projet plus large portant sur l'analyse de cycle de vie (ACV) appliquée à des tronçons d'une route nationale, la RN76 (Ventura et al, 2003). Ainsi en septembre 2001, l'effet de quatre taux de recyclage (0%, 10%, 20% et 30%) a été évalué sur les émissions atmosphériques d'une fabrication à chaud en centrale d'enrobage avec des fraisats issus de la déconstruction de la chaussée ancienne. Une deuxième campagne a permis de répéter les évaluations à différents taux de recyclage (0%, 10% et 20%) en testant deux teneurs en eau différentes pour le 10%. Néammoins, la répétabilité entre les deux années n'est pas stricte (matériel changé, provenance des matériaux, améliorations méthodologiques). Les résultats font ressortir une influence importante de la teneur en eau des granulats sur des paramètres de type différents (paramètres de fonctionnement, consommations et émissions) et une faible influence du taux de recyclage d'agrégats d'enrobés. Néanmoins ceci resterait à confirmer, en effectuant des expérimentations utilisant des matériaux à des teneurs en eau et des taux de recyclage beaucoup plus élevés.
