Comparison of evapotranspiration in an urban area, as evaluated by both an atmospheric model and a hydrological model

Comparison of evapotranspiration in an urban area, as evaluated by both an atmospheric model and a hydrological model

ANDRIEU ; BERTHIER

Type de document
COMMUNICATION AVEC ACTES INTERNATIONAL (ACTI)
Langue
anglais
Auteur
ANDRIEU ; BERTHIER
Résumé / Abstract
Le flux d'évapotranspiration dépend de deux facteurs : I- la demande atmosphérique et II- la disponibilité hydrique de la surface. Les zones urbaines se caractérisent par une forte hetérogénéité : les propriétés des matériaux et des éléments de rugosité sont variables en fonction des types d'occupation du sol. Le flux d'évapotranspiration est influencé par cette hétérogénéité dans la mesure où les différents types de surface n'ont pas les mêmes comportements hydrique et thermique. Sa connaissance est pourtant nécessaire afin de gagner des enjeux propres au milieu urbain : le devenir de l'eau pluviale et la formation du débit dans les réseaux d'évacuation des eaux, la qualité de l'air en ville conditionnée par la climatologie urbaine. L'objectif de cette communication est de déterminer l'importance respective des deux facteurs influençant le flux d'évapotranspiration des zones urbaines. Pour cela, deux modèles sont étudiés en parallèle : SM2-U qui détaille les processus atmosphériques et EHU qui détaille les écoulements de l'eau dans le sol. Le fonctionnement des modèles est analysé de façon critique avec un premier calcul : il apparaît satisfaisant au vue de leur capacité à reproduire les données observées soit le débit à l'exutoire du bassin versant et la teneur en eau dans le sol. Il apparaît un écart important entre les flux d'évapotranspiration simulés : 33% de la teneur annuelle de pluie est évapotranspirée avec SM2-U contre 66% avec EHU. Ces écarts se retrouvent sur les trois types de surface. Une étude de sensibilité aux principaux paramètres des modèles démontre la robustesse de ce résultat. Elle révèle aussi qu'à l'échelle de l'année, l'évapotranspiration au dessus des surfaces naturelles, est sensible aux conditions atmosphériques alors que l'évaporation au dessus des surfaces imperméabilisées urbaines est d'avantage sensible à la disponibilité hydrique. L'évaporation au dessus des surfaces imperméabilisées urbaines apparaît donc dépendante de la disponibilité hydrique plutôt que de la demande atmosphérique.

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