Interactions des inhibiteurs de corrosion de l'acier dans le béton
CHAUSSADENT ; COQBLIN
Type de document
RAPPORT DE STAGE
Langue
français
Auteur
CHAUSSADENT ; COQBLIN
Résumé / Abstract
La corrosion des armatures en acier dans le béton armé est un problème majeur de nos jours. Cette corrosion provoque la fissuration et à long terme la destruction des ouvrages en béton. Les deux causes principales sont : la carbonatation du béton, la pénétration des ions chlorure dans le béton. Pour lutter conre ce phénomène, le LCPC étudie depuis quelques années des inhibiteurs de corrosion (produit chimique que l'on additionne en faible quantité à une solution corrosive en vue de diminuer ou d'arrêter son action de destruction sur un métal). Les inhibiteurs de corrosion appliqués à la surface d'un béton armé doivent pour être efficaces pénétrer jusqu'aux armatures en acier. Dans certains cas cette pénétration est limitée par des réactions avec certains composés du béton, par exemple la portlandite Ca (OH)2. Lors de mon stage, j'ai étudié la réaction entre la portlandite et un inhibiteur de corrosion minéral le C1. En présence ou non d'ions chlorure, cette réaction donne un composé appelé fluoroapatite. Ce composé ne piège pas les ions chlorures néfastes à la pérennité du béton. De plus la fluoropatite étant insoluble à pH modéré, l'inhibituer C1 est inactif lors de la carbonatation car sa partie active est piégée de manière irréversible. Cependant l'inhibiteur de corrosion C1 pénètre assez facilement dans les pâtes de ciment déjà carbonatées.