Etude électrochimique du comportement du MFP inhibiteur de corrosion des armatures dans le béton
BEZZAOUYA ; FARCAS ; CHAUSSADENT
Type de document
RAPPORT DE STAGE
Langue
français
Auteur
BEZZAOUYA ; FARCAS ; CHAUSSADENT
Résumé / Abstract
La concentration à saturation des adjuvants pour bétons est habituellement déterminée par des essais physiques et rhéologiques, comme par exemple les mesures du seuil d'écoulement ou de viscosité. Cependant, ces dosages ne correspondent pas obligatoirement à la concentration à saturation définie comme le recouvrement total de la surface des grains de ciment par adsorption des molécules d'adjuvant. De nombreuses études déterminent le dosage à saturation des polynaphtalènes (PNS) en dosant par spectroscopie UV - visible la quantité de PNS restant dans la solution après adsorption. Cependant, les nouveaux superplastifiants utilisés dans les bétons autonivelants (BAN) sont des polymères à base de polycarboxylates gréffés avec des chaînes de polyoxydes d'éthylène qui n'absorbent pas en UV. La détermination de la concentration à saturation de ces nouveaux adjuvants nécessite donc l'utilisation de techniques analytiques adaptées. Dans ce travail nous montrons que la spectrométrie IRTF peut être envisagée pour déterminer les concentrations à saturation d'adjuvants qui ne répondent pas spectrométrie UV. L'étude comparative entre la spectrométrie UV et IRTF menée avec un LS, réalisée dans le but de vérifier la fiabilité des dosages par IRTF en milieu aqueux en les confrontant à des dosages réalisés par spectrométrie UV, n'a pas permis de valider les mesures infrarouges. En effet, la nécessité de travailler à des concentrations plus élevée en IRTF est limitée par la précipitation des acides lignosulfoniques dans l'eau.