Méthodologie de l'Essai de fragmentation dynamique aux éclats de sondage. Rapport n° 2 (Fiche-programme 1.35.08.5)
GRIVEAUX
Type de document
RAPPORT DE RECHERCHE
Langue
français
Auteur
GRIVEAUX
Résumé / Abstract
Dans l'état actuel de la diagraphie en gisement rocheux, l'appréciation de la qualité des matériaux est faite de façon indirecte par l'étude pétrographique des éclats et l'étude des enregistrements de diverses sondes. Il n'existe pas encore de formule mathématique reliant une caractéristique géotechnique de la roche par exemple à la vitesse d'avancement de l'outil de forage ou à la résistivité. L'essai de fragmentation dynamique sur les éclats est une mesure directe d'une de ces caractéristiques : la résistance au choc. La mise au point de l'essai nécessite d'abord le choix de l'échantillon à tester. On s'aperçoit qu'il convient de fixer strictement la forme et la granularité des éclats (par déplatage et par tamisage entre 2 tamis rapprochés : 4 et 5 mm). En effet, ces paramètres varient énormément en fonction de la profondeur, de la nature pétrographique et de la fissuration de la roche dont proviennent les éclats et influencent sensiblement les résultats. Les 2 machines utilisables pour cet essai s'apparentent à la machine classique pour essais sur gravillons de carrière. Les chocs se produisent cependant sur une quantité moindre d'éléments : 150 g, disposés dans un bol plus petit. L'expérimentation des machines montre la faible disperson de l'essai et sa bonne corrélation avec l'essai Los-Angelès : 18 chutes de la masse correspondent à une valeur de l'essai qui n'est pas éloignée de plus de 1,5 point du coefficient Los-Angelès. Certaines roches font exception comme des amphibolites et des schistes., RAPPORT DE CONTRAT