Influence de l'humidité relative et d'un échauffement tardif du béton sur le développement d'une réaction sulfatique interne

LAVAUD ; DIVET ; BONNOT ; NAHAS

Type de document
COMMUNICATION ORALE SANS ACTES (COM)
Langue
francais
Auteur
LAVAUD ; DIVET ; BONNOT ; NAHAS
Résumé / Abstract
Il est admis aujourd'hui que la réaction sulfatique interne peut être à l'origine de désordres importants sur les ouvrages d'art, tels que des fissurations, des déformations, pouvant remettre en question leur intégrité. Le phénomène peut être latent et ne se développer que plusieurs années après la construction de l'ouvrage quand les conditions de fonctionnement de l'ouvrage évoluent. On sait que l'humidité relative environnante peut être un des éléments déclencheurs du développement de la pathologie, mais les mécanismes mis en jeu ne sont pas complètement connus. De même, l'échauffement tardif d'un béton, soumis par exemple à un incendie, peut constituer un paramètre propice au développement de la réaction sulfatique interne, mais des études restent à mener pour bien comprendre le phénomène. Ces travaux ont pour but d'apporter des éléments de compréhension quant aux développement de cette pathologie ; ils ont notamment permis de mettre en évidence l'existence d'un seuil d'humidité relative à partir duquel la réaction sulfatique se développe, et pour laquelle la cinétique est d'autant plus rapide que le taux d'humidité est élevé. Il reste à déterminer à partir de quel seuil les gonflements induits par la réaction sont néfastes pour le matériau. Par ailleurs, il a été mis en exergue que l'échauffement prolongé d'un béton durci a un effet direct sur le démarrage de la réaction pathogène, et qu'il existe un pessimum quant à la durée d'exposition à la source de chaleur. Il reste encore à déterminer les mécanismes intervenant dans le démarrage et le développement de la pathologie.

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