Évaluation du risque sanitaire lié à la pollution atmosphérique générée par l'usage d'un équipement routier. Projet de l'autoroute A48

CATELINOIS

Type de document
RAPPORT DE STAGE
Langue
francais
Auteur
CATELINOIS
Résumé / Abstract
L'objectif de cette étude est de réaliser une évaluation quantitative du risque lié aux rejets atmosphériques du trafic, sur l'autoroute A 48 prévue entre Ambérieu et Grenoble à l'horizon 2020, et de montrer sa faisabilité. Les quatre étapes de l' évaluation de risque ont été suivies : identification des dangers, estimation des relations doses-réponses, estimation des expositions et caractérisation du risque. Seule la voie par inhalation a été examinée. Les rejets d'un trafic sont nombreux et difficiles à quantifier. Sept polluants ont été retenus du fait de la connaissance à la fois de leur émission, de leur de référence (réglementaire ou toxicologique). ; les oxydes d'azote (NOx), le benzène, l'acétaldéhyde, le 1,3 butadiène, les particules (PM 10) et le dioxyde de soufre (SO2). L'aire d'étude s'inscrit dans un carré d'environ 15 kilomètres de coté. Seules les voies dont le trafic est perturbé de 10 % ont été incluses dans l'étude. Une zone allant à 500 mètres de part et d'autre des voies prises en compte a été retenue pour effectuer un maillage. Les populations définies comme exposées sont celles qui résident à l'intérieur de la zone d'étude. 11635 personnes sont exposées. Les concentrations ambiantes attribuables à l'usage des équipements routiers retenus sont estimées par modélisation de la dispersion atmosphérique des polluants (ExTra) à partir des données météorologiques de Lyon-Satolas fournies par météo France et les données d'émissions fournies par le CETE de Lyon. Une comparaison entre la situation sans le projet de l'A48 et la situation avec le projet a été faites. Seules les concentrations en moyennes annuelles ont pu être calculées : les effets à long terme ont ainsi été évalués. Une diminution très nette des émissions en moyennes annuelles et des risques attribuables, déjà négligeables, a été constatée avec la réalisation du projet. Alors que 25 personnes éraient au dessus des normes de NOx en moyenne annuelle avant la réalisation du projet, aucune ne l'est après la réalisation du projet. Les résultats de l'étude permettent de donner une tendance et des ordres de grandeur des risques. Des améliorations de certains points méthodologiques tels qu'émissions et dispersion à plus court terme seraient cependant souhaitables. Le bilan global des impacts sanitaires et plus largement environnementaux liés à la réalisation du projet de l'A48 reste à faire. Ce ne sera possible qu'après prise en compte de l'ensemble des nuisances (bruit, accidents de la route, pollution des eaux...)

puce  Accès à la notice sur le portail documentaire de l'IFSTTAR

  Liste complète des notices publiques de l'IFSTTAR