10 ans de monétarisations des effets locaux de la pollution atmosphérique. Tome 1 : des évaluations scientifiques aux décisions politiques.

NICOLAS ; DUPREZ ; DURAND ; POISSON ; AUBERT ; CHIRON ; CROZET ; LAMBERT

Type de document
RAPPORT DE RECHERCHE
Langue
francais
Auteur
NICOLAS ; DUPREZ ; DURAND ; POISSON ; AUBERT ; CHIRON ; CROZET ; LAMBERT
Résumé / Abstract
La pollution atmosphérique et ses impacts sur la santé humaine, la faune, la flore ou les bâtiments, restent un sujet très controversé. Les enquêtes d'opinion révèlent un malaise sur cette question au sein de la population, malaise qui semble être allé en s'amplifiant durant la dernière décennie, selon les sondages régulièrement commandés par l'IFEN et EDF au sein de l'enquête CREDOC sur les 'conditions de vie et aspirations des français' (IFEN, 1999). Face à cette inquiétude, l'analyse des faits peut conduire à priori à une attitude rassurante. Tout d'abord les impacts sanitaires de la pollution atmosphérique restent moins forts que d'autres facteurs liés au mode de vie. Pour l'académie des sciences, l'alcool ou le tabac entraînent respectivement 500 000 et 750 000 années de vie perdues par an en France, alors que les impacts sanitaires de la pollution atmosphérique seraient beaucoup plus limites, avec 10 à 20 000 années perdues (CADAS, 1999). Ensuite, les prévisions d'évolution des émissions polluantes conduisent à penser que si problème il y a, il se trouve plutôt derrière nous. La pollution de l'air liée à l'industrie et au chauffage a considérablement baissé depuis 30 ans et les émissions globales des transports entament une baisse qui devrait se confirmer nettement dans les prochaines années grâce aux progrès technologiques intégrés dans les véhicules (cf. Chapitre 1). Depuis 10 ans, l'extension progressive des réseaux de mesure des polluants dans les grandes agglomérations françaises confirme bien cette tendance générale à l'amélioration de la qualité de l'air (graphique 1). Sans nier le phénomène, on peut penser qu'une hiérarchisation correcte des enjeux sanitaires actuels ainsi qu'une projection réaliste des émissions à venir permettent de relativiser considérablement la vision négative que l'on peut avoir de la pollution atmosphérique (Lepeltier, 2001). Cependant, lorsqu'on y regarde de plus près, cette image rassurante est moins évidente qu'elle n'y parait. ; RAPPORT DE CONTRAT

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