Rapport final Projet ANR- 09-VILL-0007 VegDUD : Rôle du végétal dans le développement urbain durable ; une approche par les enjeux liés à la climatologie, l'hydrologie, la maîtrise de l'énergie et les ambiances. Programme Villes Durables 2009

MUSY ; BOZONNET ; BRIOTTET ; GUTLEBEN ; LAGOUARDE ; LAUNEAU ; LEMONSU ; MARO ; RODRIGUEZ ; SABRE

Type de document
RAPPORT DE RECHERCHE
Langue
français
Auteur
MUSY ; BOZONNET ; BRIOTTET ; GUTLEBEN ; LAGOUARDE ; LAUNEAU ; LEMONSU ; MARO ; RODRIGUEZ ; SABRE
Résumé / Abstract
Ville verte, ville dense, pari tenable ? Rôle du végétal dans la ville durable ; une approche par les enjeux de la climatologie, l'hydrologie, la maîtrise de l'énergie et des ambiances. L'augmentation de la surface artificielle au détriment des surfaces naturelles conduit à une détérioration de la qualité environnementale des villes. Cependant, la nécessaire densification des villes et l'intensification de l'usage des sols urbains laissent peu de place à la végétation. On voit ainsi apparaitre de nouveaux types de surfaces végétales, notamment sur les bâtiments. Les impacts environnementaux de la végétation urbaine sont connus qualitativement et globalement, mais peu de résultats quantitatifs sont disponibles. En particulier, on ne sait pas si ces nouvelles surfaces remplacent avantageusement les formes plus traditionnelles de végétation : arbres, pelouses, jardins? Il convient également d'évaluer le rôle que jouent ces nouvelles formes végétales sur les pratiques et perceptions de la ville. Le projet VegDUD réalise une évaluation interdisciplinaire de techniques de végétalisation projetées dans la ville dense de demain. Cette évaluation est ciblée sur les enjeux liés à la climatologie, l'hydrologie, l'énergie et les ambiances. Elle s'appuie sur la ville de Nantes mais aborde également des situations rencontrées dans d'autres villes. Quelle végétation pour la ville de demain ? Enquêtes, expérimentation, modélisation et évaluation prospective. Après une enquête sur les formes et pratiques traditionnelles et nouvelles de la végétation urbaine, la recherche a ciblé 5 familles de dispositifs : les toitures et façades végétales ; les surfaces enherbées (opposées aux surfaces minérales) ; les systèmes alternatifs de gestion des eaux pluviales utilisant le végétal ; les arbres ; les plantations hors sol (opposée à celles de pleine terre).Les modèles numériques développés en climatologie, hydrologie, acoustique et énergétique des bâtiments ont été enrichis de représentations de ces dispositifs. En parallèle, un quartier nantais a fait l'objet de mesures en continu et de campagnes expérimentales, et des expérimentations à échelle réduite (soufflerie, bacs végétalisés, façades végétales) ont été menées. Des techniques basées sur la télédétection et un système d'information géographique ont été développées afin d'acquérir rapidement une connaissance de la présence de la végétation à grande échelle. Avec les modèles, des scénarios d'évolution de la ville selon différentes hypothèses de densité et de végétalisation ont été simulés et les résultats d'impacts climatiques, hydrologiques, énergétiques et sensibles ont été comparés. La performance des formes végétales urbaines susceptibles de répondre aux enjeux majeurs de la climatologie, de l'hydrologie, de la maîtrise de l'énergie et des ambiances en ville a été évaluée. Du point de vue du microclimat et du confort en ville l'été, les arbres sont les plus performants. Pour le confort d'été dans les bâtiments, les enveloppes végétales, qui participent également au confort dans les rues, sont intéressantes dans le cas de bâtiments peu isolés. En ce qui concerne la limitation du ruissellement, les noues sont les plus performantes. Le projet exploratoire VegDUD, coordonné par l'institut de Recherche en Sciences et Techniques de la Ville (FR CNRS 2488, Marjorie Musy) a démarré le 1er janvier en 2010 et a duré 4 ans et 3 mois.
Editeur
IRSTV

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