Etude biomécanique d'une fixation tibiale pour la reconstruction du ligament croisé antérieur
GARCIA
Type de document
RAPPORT DE STAGE
Langue
francais
Auteur
GARCIA
Résumé / Abstract
Ces dernières années, la Reconstruction du Ligament Croisée Antérieur (RLCA) est devenue une opération courante avec plus de 36 000 interventions par an (Chambat, 2013). Actuellement est présent sur le marché une large variété de moyens de fixation (vis d'interférence, cross-pin, bouton corticaux) mettant en évidence que le dispositif idéal n'a pas encore été trouvé. La solidité apportée par la fixation dans les premiers mois postopératoires est un facteur primordial dans la réussite d'une RLCA. Au vu de la littérature, l'ensemble des fixations existantes ont été testées sur un ancrage fémoral, néanmoins il semble que l'ancrage tibial soit le point faible de la RLCA en termes de solidité. L'objectif principal de cette étude est de déterminer les caractéristiques mécaniques d'un type de fixation sur un ancrage tibial dans le cadre de la technique DT4 (Demi-tendineux 4 brins) : le bouton cortical TightRope RTTM (Arthrex Inc). Trois protocoles différents sont proposés : protocole P1 : test de la greffe seule ; protocole P2 : test de la fixation sur un tibia, on compare ici TightRope RTTM Standard seul et TightRope RTTM Standard équipé du TightRope RT extender (Arthrex Inc) ; protocole P3 : test de la chaîne Greffe-Fixation-Tibia, avec le TightRope RTTM Standard. Au total, 18 Demi-Tendineux (DT), 18 Droit Interne (DI) et 18 tibias ont été prélevés sur 9 sujets pour cette étude. 18 DI et 12 DT préparés en greffe pour le P1, 12 échantillons (6 pour chaque fixation) pour le P2 et 6 échantillons pour le P3, subiront chacun un essai de fatigue de 1000 cycles, de 50 à 250N à une fréquence de 1Hz suivi d'un essai de rupture à 20mm/min. Les essais sont effectués sur une machine de traction servohydraulique INSTRON 8802. Les propriétés mécaniques recherchées durant l'essai sont le glissement de la greffe, la charge à la rupture, le déplacement à la rupture, le mode de ruine et la raideur. Les problèmes techniques rencontrés ont ralenti la phase expérimentale (panne INSTRON, capteur). Seul un pré essai P2 de fatigue sur pièce animale a pu être réalisé. Au terme de ce projet de master, la poursuite de l'étude consistera à finir les pré-manipulations et réaliser les essais sur pièces anatomiques humaines.