Comparaison de deux méthodes de mesure du dépôt atmosphérique en milieu urbain : analyse des métaux traces et majeurs
OMRANI
Type de document
RAPPORT DE STAGE
Langue
francais
Auteur
OMRANI
Résumé / Abstract
La pollution de l’air s’est accrue au cours des dernières décennies et est devenue un problème majeur de santé publique, notamment dans les pays industrialisés. Le dépôt sec d’aérosols a jusqu’à présent été peu étudié en milieu urbain. L’objectif de ce travail était de comparer deux méthodes de mesure des retombées atmosphériques, l’une d’elles mesurant les retombées totales (RAT), l’autre permettant la mesure des retombées sèches (RAS) et des retombées humides (RAH). Pour cela, un suivi expérimental de 5 mois a été réalisé sur un site urbanisé, permettant de déterminer les flux sec, humides, et totaux. Le zinc et le cuivre sont toujours les éléments les plus abondants dans tous différents types de dépôts (sec, humide, et total). Les résultats obtenus nous ont montré que les dépôts secs atmosphériques sont toujours beaucoup moins importants que les dépôts totaux et humides. Enfin, la comparaison des deux méthodes de mesure des retombées atmosphériques (RAT/RAS + RAH) montre que compte tenu des variations des mesures entre les campagnes et des incertitudes de mesure, il n’y a pas de différence significative entre les 2 méthodes. Toutefois, ces résultats demandent à être confirmés par d’autres campagnes de mesure en particulier dans d’autres contextes et sur une période plus longue (un suivi de un an).