Contaminations polymétalliques des aérosols de la ville d'Oruro (Andes Boliviennes) via l'utilisation du biomoniteur Tillandsia capillaris, plante épiphyte Andine

CALLAS ; UZU ; SCHRECK ; SOBANSKA ; SARRET ; POINT ; GUEDRON ; TISSERAND ; HUAYTA-VASQUEZ ; DE LA GALVEZ ; OLIVA

Type de document
COMMUNICATION AVEC ACTES INTERNATIONAL (ACTI)
Langue
français
Auteur
CALLAS ; UZU ; SCHRECK ; SOBANSKA ; SARRET ; POINT ; GUEDRON ; TISSERAND ; HUAYTA-VASQUEZ ; DE LA GALVEZ ; OLIVA
Résumé / Abstract
L'étude de la pollution atmosphérique par les matières particulaires connait depuis quelques années un essor important à cause de l'impact de ces particules sur l'environnement mais également à cause de leurs nombreux effets néfastes sur la santé humaine. Une alternative à l'utilisation de filtres pour identifier les polluants environnementaux contenus dans ces particules tels que les métaux lourds consiste à utiliser des espèces bioindicatrices. Les Tillandsias capillaris sont des plantes épiphytes de la famille de Broméliacées qui sont souvent utilisées dans des études de surveillance de la qualité de l'air, car elles puisent tous leurs nutriments de l'atmosphère. L'objectif principal de cette étude était de savoir si cette espèce, adaptée au climat andin, pouvait servir d'espèce bioindicatrice de la qualité de l'air au niveau de la ville minière d'Oruro (Bolivie) où les sources de pollutions sont différentes. Une cinétique de bioaccumulation dans le temps a été réalisée ici en exposant les Tillandsias entre 1 et 6 mois dans différentes zones de la ville. Les résultats font clairement ressortir une forte pollution au niveau de la fonderie d'étain à l'Est de la ville. Au niveau de cette zone, les Tillandsias présentent une saturation voire une perte en éléments métalliques à partir de 4 mois d'exposition. Ceci, nous amène à conclure que dans le cas de forte pollution métallique, cette plante n'est pas adaptée sur un suivi supérieur à 4 mois. Par contre, pour des zones urbaines moins exposées aux métaux atmosphériques, cette plante reflète bien les niveaux de métaux présents dans l'air et permet d'intégrer cette pollution sur des périodes bien plus longues que des études sur des filtres. Pour le plomb et l'arsenic, métal(loid)s présentant des bioaccumulations importantes, leur spéciation a été étudiée par spectroscopie XAS. Des différences de spéciation de Pb ont été observées entre les sites, suggérant des sources différentes, et des changements de spéciation pour Pb et As ont été observées dans les végétaux et les filtres passifs, suggérant des réactions biotiques et abiotiques.

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