Validation et développement des codes SPPS et MDF
NUSSBAUMER
Type de document
RAPPORT DE STAGE
Langue
francais
Auteur
NUSSBAUMER
Résumé / Abstract
Dans le cadre de ses activités de recherche en propagation acoustique, le Laboratoire d’Acoustique Environnementale, qui m’a accueilli durant mon stage de master recherche MEGA, a développé plusieurs codes de calcul pour la prévision du bruit dans l’environnement et en acoustique des salles. En particulier, deux codes de calcul font l’objet d’études dans le cadre d’une collaboration avec d’autres laboratoires (Université de La Rochelle, Université de Poitier). Le premier code SPPS, basé sur l’approche de tir de particules sonores, est précis mais les temps de calcul sont longs. Le second code MDF repose sur la modélisation du champ sonore par une équation de diffusion ; ce code est moins précis, mais les temps de calcul sont plus faibles. Ces codes n’étant validés que pour des cas simples, une procédure de validation sur une situation plus complexe a été mis en œuvre grâce au Round Robin III. Dans la validation Round Robin III, l’institut de mesure PTB a testé 9 programmes d’acoustiques des salles sur leur studio d’enregistrement, dans lequel ont été mesurées certaines données d’entrée des programmes (géométrie, coefficients d’absorption et de
diffusion) et paramètres de sortie (TR30 , EDT, C80, D50, TS, G, LF, LFC et IACC). Les résultats des simulations ont alors été comparées aux mesures des différents indicateurs acoustiques.
Cette même procédure a été menée pour les deux codes SPPS et MDF. Le code SPPS a été globalement validé, mais le code MDF n’a pu être validé que sur une situation simplifiée car son développement n’est pas encore suffisant. Suite à ce travail d’évaluation, deux pistes de travail ont été développées. Dans un premier temps, l’échogramme obtenu par SPPS a été comparé à l’échogramme obtenu par la méthodes des sources-images. Cette étude a permis d’établir plusieurs conseils pour que l’utilisateur de SPPS configure correctement le code. Par ailleurs, plusieurs améliorations du code SPPS sont aussi proposées. Dans un deuxième temps, nous avons cherché à intégrer la diffraction dans le code SPPS. Après avoir étudié plusieurs méthodes de diffraction, nous avons choisi d’approfondir la méthode de Stephenson. Pour cela, la méthode a été implémentée dans
un script MATLAB pour être testée. L’ensemble du code développé n’a pas pu être complètement validé, mais plusieurs pistes de résolution sont proposées.