Méthodologie de cartographie du risque érosion - Application de la méthodologie développée par le CETE Méditerranée - Études de cas pour des talwegs de premiers ordres

PINEY ; KOPP

Type de document
RAPPORT DE RECHERCHE
Langue
francais
Auteur
PINEY ; KOPP
Résumé / Abstract
Suite au rapport Étude bibliographique de trois méthodologies appliquées au risque érosion d’août 2009, et aux perspectives énoncées en vue d’une cartographie départementale du risque ruissellement, nous nous sommes intéressés plus particulièrement aux talwegs de premiers ordres (d’ordres 1 à 3), en vue de déterminer dans quelle mesure la méthodologie de détermination des zones inondées développée par le CETE Méditerranée était susceptible de cartographier de façon satisfaisante l’enveloppe des talwegs concernés, et si l’introduction d’un indice d’engorgement était susceptible de hiérarchiser sur ces mêmes espaces des zones plus particulièrement exposées. Comme nous l’avions évoqué la mise en place d’une telle méthodologie suppose la détermination d’espaces de validation, c’est pourquoi nous proposons de tester ces méthodes sur les 8 bassins versants suivants, pour lesquels nous avions réalisé un retour d’expérience (bassins versants du Cher), ou des études particulières (bassins versants situés dans le Calvados et en Seine Maritime) : - le bassin versant du ruisseau du Coupe Gorge (585 ha) sur la commune de St Laurent-de-Condel (14) ; - un bassin versant (182 ha) à Cesny-aux-Vignes (14) ; - le bassin versant du ruisseau de la Porte (1350 ha) sur la commune de Clécy (14) ; - le bassin versant de la Curande (2082 ha), affluent de la Lézarde à Montivilliers (76) ; - le bassin versant des Charbonnières (43,4 ha) à St Amand Montrond (18) ; - les bassins versants du quartier du Beauséjour (43,1 ha) et du bourg (74 ha), à Levet (18) ; - les bassins versants des Galandes (19 ha) et du centre bourg (25,7 ha), à St Martin-d’Auxigny (18) ; - un bassin versant (31,5 ha) à Verdigny (18). Les bassins versants testés sont de tailles variables (de 0,2 à 21 km2), et il s’agira plus particulièrement de s’intéresser aux zones urbanisées pour lesquelles des désordres ont été constatés. L’approche proposée est ici très succincte : elle vise non à qualifier un aléa, mais à déterminer dans un premier temps les zones potentiellement concernées (enveloppe des zones potentiellement inondables) via l’approche hydrogéomorphologique numérique développée par le CETE Méditerranée. Il s’agira donc de tenter de voir dans quelle mesure l’ensemble des zones de désordres constatées sont effectivement recensées. Dans un second temps, à titre exploratoire, nous avons cherché sur ces mêmes bassins versants à tester l’introduction d’un indice d’engorgement tel que décrit au niveau du rapport d’août 2009. Il s’agit ici de disposer d’un outil permettant de sélectionner, au sein de l’enveloppe précédente, les zones les plus exposées, sans en qualifier l’aléa.
Editeur
CENTRE D'ETUDES TECHNIQUES DE L'EQUIPEMENT NORMANDIE CENTRE - CETE NORMANDIE-CENTRE

puce  Accès à la notice sur le portail documentaire de l'IFSTTAR

  Liste complète des notices publiques de l'IFSTTAR