Étude bibliographique de trois méthodologies appliquées au risque érosion. Synthèse et perspectives en vue d’une cartographie départementale du risque ruissellement
PINEY
Type de document
RAPPORT DE RECHERCHE
Langue
francais
Auteur
PINEY
Résumé / Abstract
Essentiellement bibliographique, le présent rapport a pour objet de comparer dans la perspective de la réalisation d’une cartographie départementale du risque ruissellement, les trois méthodologies suivantes : [1] Cartographie des zones à risque de ruissellement et d’érosion en région Wallonne : méthodologie
et cas pilotes. S. Dautrebande, et Ir. F. Colard. Faculté Universitaire des Sciences Agronomiques de Gembloux. 87 p., février 2003 ; [2] Guide méthodologique pour un zonage départemental de l’érosion des sols. Rapport n°3 : Synthèse et recommandations générales. Cerdan O., Le Bissonnais Y., Souchère V., King C., Antoni V., Surdyk N., Dubus I., Arrouays D., Desprats J. F.. BRGM, INRA, 85 p., décembre 2006 ; [3] Modélisation et cartographie de l’aléa érosion des sols et des espaces de ruissellement dans le département du Calvados. Rapport d’étude. P. Le Gouée et D. Delahaye. Laboratoire Geophen,
université de Caen Basse Normandie. 235 p., septembre 2008. Le présent rapport porte essentiellement sur l’application de ces méthodologies en vue d’une application en régions tempérées, même si la méthodologie développée en [2] apparaît aussi pouvoir s’appliquer en région méditerranéenne. Comme on le verra dans la suite de ce rapport, les objectifs, les domaines d’application, et en particulier les échelles de mises en ½oeuvre, de ces trois méthodologies sont relativement distincts. En outre, ces études se concentrent pour une bonne part d’entre elles, sur l’aspect 'production potentielle' ou 'aptitude des sols au ruissellement'.
Nous avons donc retenu d’organiser ce rapport de la façon suivante.
Dans une première partie, on comparera et analysera les trois méthodologies mises en ½uvre ci-dessus dans la perspective d’une cartographie de l’aptitude des sols au ruissellement. Cette première partie s’attachera à définir non seulement les différents paramètres d’entrée des modèles et leurs disponibilités, mais aussi l’organisation des modèles à savoir, comment se combinent ces paramètres avant d’aboutir à la qualification de l’aléa érosion. Elle évoquera aussi la cartographie obtenue, l’échelle des rendus et la validation de ces modèles. En terme d’hydrologie, nous sommes ici dans le champ de la fonction de production.
Dans une seconde partie, on abordera l’aspect dynamique, puis de concentration du ruissellement. A
savoir, comment de l’aptitude potentielle des sols au ruissellement, on passe à sa combinaison puis à
sa concentration, vers et dans le réseau hydrographique. On sera aussi amené à élargir le champ de la production potentielle au ruissellement, par refus d’infiltration (ruissellement hortonien), objet essentiel de la première partie, en évoquant celui de nappe de versant, de ruissellement de subsurface, et d’aires contributives saturées. En terme d’hydrologie, nous sommes ici dans le champ de la fonction de transfert.
Enfin, dans une troisième partie conclusive, on s’attachera à définir des perspectives de travail, en vue de la réalisation à l’échelle départementale d’une cartographie du risque ruissellement, au regard de l’ensemble des études et des expériences analysées précédemment. La notion de risque est ici limitée : elle se borne à celle de la cartographie des zones de production ou de concentration du ruissellement, sans qualification de l’aléa (hauteur, vitesse…), ni croisement avec les enjeux existants., COMPTE RENDU DE RECHERCHE
Editeur
CENTRE D'ETUDES TECHNIQUES DE L'EQUIPEMENT NORMANDIE CENTRE - CETE NORMANDIE-CENTRE