La conception des transports collectifs en site propre (TCSP) en France : des tracés problématiques ?

ZEMBRI

Type de document
ARTICLE A COMITE DE LECTURE NON REPERTORIE DANS BDI (ACLN)
Langue
français
Auteur
ZEMBRI
Résumé / Abstract
S’il est difficile de contester le fait que le retour récent du tramway en France est à la fois un succès politique et opérationnel, la question de la vitesse commerciale mérite d’être posée. En effet, cette dernière est calculée de terminus à terminus, ce qui masque de fortes disparités internes. En creusant davantage, on constate qu’elle peut être très faible là où il y a la plus forte fréquentation, et que, même si elle peut paraître suffisante, elle doit être considérée à longueur égale vis-à-vis du tracé routier le plus « évident ». Or, les lignes ont tendance à serpenter plus ou moins, ce qui allonge leur parcours par rapport à celui que suivaient les autobus antérieurement, et que suivent toujours les automobilistes puisque l’on a bien souvent évité de suivre les grands axes lorsque cela risquait d’y remettre en cause la place de l’automobile. Le fait de changer souvent de direction est également un handicap pour des véhicules qui ne donnent le meilleur d’eux-mêmes que lorsqu’ils peuvent rouler à vitesse nominale. Chaque courbe, qui donne lieu à une sévère limitation de vitesse, est un facteur de diminution de la vitesse commerciale. Sur certaines lignes, les vitesses réduites concernent presque 50 % du parcours (c’est le cas par exemple à Reims). Le présent article cherche à tirer les leçons de l’analyse d’un échantillon de neuf réseaux de TCSP guidés hors Île-de-France, associant tramway sur fer et modes hybrides réputés plus « souples ».
Source
Revue Géographique de l'Est, num. 1-2
Editeur
ASSOCIATION GEOGRAPHES DE L'EST

puce  Accès à la notice sur le portail documentaire de l'IFSTTAR

  Liste complète des notices publiques de l'IFSTTAR