Les localisations des plates-formes logistiques métropolitaines sont-elles pertinentes en termes d’organisations logistiques et d’efficacité environnementale ? Le cas de l’Île-de-France et comparaisons internationales

DABLANC ; ANDRIANKAJA ; PAFFONI ; BAHOKEN ; RAIMBAULT ; DABLANC

Type de document
RAPPORT DE RECHERCHE
Langue
francais
Auteur
DABLANC ; ANDRIANKAJA ; PAFFONI ; BAHOKEN ; RAIMBAULT ; DABLANC
Résumé / Abstract
Le transport des marchandises et la logistique contribuent à expliquer la morphologie urbaine. Ils ont connu un développement très important en milieu urbain. En termes spatiaux, les très grandes métropoles comme l’Ile-de-France ont connu un double phénomène lié aux activités logistiques. D’une part, celui d’une polarisation logistique : la croissance des activités logistiques a été relativement plus forte dans les très grandes métropoles que dans les autres territoires urbains. D’autre part, un phénomène d’étalement logistique : les entrepôts et terminaux logistiques se sont installés de plus en plus loin dans l’espace périurbain, nécessitant un accroissement de mobilité des véhicules utilitaires pour atteindre les destinations urbaines des marchandises. Nous avons analysé ces questions autour des trois secteurs suivants : la messagerie, le transport fluvial et la grande distribution. Nous avons identifié et quantifié les phénomènes et leurs impacts, notamment pour le secteur de la messagerie, à l’aide d’indicateurs barycentriques. Une nouvelle économie de l’immobilier logistique est en train de se structurer depuis la fin des années 1990 et imprime ses logiques à la géographie logistique, parfois en décalage avec celles des logisticiens, des transporteurs et des chargeurs. Les phénomènes économiques et spatiaux du système de transport de marchandises sont restés largement invisibles aux yeux des acteurs locaux et régionaux. En Ile-de-France, les tentatives passées d’organisation spatiale des lieux de la logistique n’ont pas abouti. La prééminence des décisions locales en la matière est restée fondamentale, laissant les lois d'un marché foncier dynamique et le niveau le plus local des collectivités territoriales décider de l'opportunité et de la localisation des implantations logistiques. Dans le contexte de fragmentation institutionnelle métropolitaine, les acteurs de l’immobilier et de la finance (promoteurs et investisseurs) ont renforcé leur pouvoir en matière d’allocation des espaces pour les activités logistiques, aux côtés, voire parfois aux dépens, des communes et des utilisateurs d’entrepôts. Ces phénomènes contribuent à l’efficacité des économies métropolitaines, en réduisant les coûts logistiques inhérents aux espaces urbains complexes, mais ils le font à des coûts collectifs environnementaux non négligeables., RAPPORT DE RECHERCHE FINAL

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