Institut Français des Sciences et Technologies des Transports, de l'Aménagement et des Réseaux

Type de document

RAPPORT DE RECHERCHE

Langue

francais ;

Auteur

RIZET ; CRUZ ; VROMANT

Résumé / Abstract

Différents scénarii de réduction des émissions de CO2 du transport des chargeurs français sont analysés à partir de la base ECHO-CO2 développée dans la première phase de cette recherche : 1 - Près de la moitié des émissions de CO2 du fret proviennent d’envois qui ont une intensité carbone forte ou très forte (>600 gCO2/tkm). Pour ces envois, il faut réduire la fréquence des expéditions aux clients, pour augmenter le poids des envois au départ. La fréquence moyenne des envois routiers au même destinataire est, selon ECHO, de 274 envois par an (504 en compte propre et 153 en compte d’autrui). Réduire la fréquence annuelle des envois au même destinataire de 324 à 170 permettrait de réduire de près de la moitié (48%) les émissions de CO2. 2 - Electrification du fret urbain : près de la moitié du CO2 fret est émis dans les agglomérations (Unité Urbaines selon la définition INSEE) et le quart dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants. Deux scénarii quantifient la réduction maximum d’émissions de CO2 qui pourrait être obtenue par l’électrification du fret urbain dans les agglomérations de plus de 100 000 habitants (le seul fret routier autorisé à rester en diesel dans ces agglomérations serait le transit par les axes autoroutiers) : la réduction obtenue serait de 11 et 12 % des émissions totales du fret. 3 - Un scénario route GNV donne une réduction de 7,5 % des émissions du fret routier et 4 - Un scénario de taxe sur le carburant, avec une élasticité des véhicules km au prix du gazole estimée à -0,33 conduit, pour un doublement du prix du gazole hors TVA (soit + 1,09 ¤ par litre ou encore une taxe de 354 ¤/t. de CO2), à réduire de 1/3 les émissions de C02 du fret routier., RAPPORT DE CONTRAT