PROPCARB : Émissions de polluants de 10 véhicules légers alimentés en biocarburants à différentes teneurs et en GNV - Rapport final version 2
PILLOT ; CAZIER ; BESOMBES ; COMBET ; HANOUNE ; GOSSELIN ; NOUALI ; VIDON ; DELBENDE ; TASSEL ; PERRET
Type de document
RAPPORT DE RECHERCHE
Langue
francais
Auteur
PILLOT ; CAZIER ; BESOMBES ; COMBET ; HANOUNE ; GOSSELIN ; NOUALI ; VIDON ; DELBENDE ; TASSEL ; PERRET
Résumé / Abstract
Le programme PROPCARB visait à évaluer les émissions de polluants de 10 véhicules légers récents, alimentés avec différents carburants alternatifs, à fin de comparaison avec les carburants d’origine purement pétrolière. Les carburants utilisés sont ceux servant à l’homologation pour les carburants de référence et divers mélanges d’agrocarburants et carburants pétroliers : E10 pour les essences, B5, B30 et HVO (huile végétale hydrotraité) pour les diesels. Le gaz naturel et l’essence de référence sont utilisés pour les véhicules bicarburation essence/GNV. Les comparaisons portent sur les polluants réglementés et substances non réglementées tels que différents HAP et COV à travers plusieurs cycles de conduite. Les résultats sont mitigés suivant les polluants et véhicules, mais globalement intéressants avec le passage à l’E10 ou aux biodiesels et HVO. L’introduction d’EMHV ou l’HVO pure sont très positives pour les émissions de particules des diesels non équipés de filtres : la réduction n’est pas toujours croissante avec la teneur en biocarburant, puisque sur les 3 cycles ARTEMIS et en moyenne pour les 2 voitures non FAP, on trouve une baisse de 20 % avec le B5, 32% avec le B30 et 27% avec l’HVO. En revanche, pour l’ensemble des véhicules, la tendance serait à l’augmentation des NOx avec le biodiesel en mélange sur les cycles démarrés moteur froid. On note aussi une légère diminution immédiate de CO2 pour une grande partie du parc roulant de véhicules diesel avec la généralisation du B5 à la pompe : 1 à 2 % sur les cycles réels ARTEMIS. Elle atteint 4 à 8 % avec l’HVO. Les teneurs en HAP, aldéhydes, benzène et butadiène restent très faibles. On note cependant des émissions beaucoup plus importantes d’HAP sur les cycles ARTEMIS urbain et routier avec le passage à l’E10. De manière générale aussi, les carburants avec biodiesel émettent plus de benzène que le gazole de référence, et 3 à 5 fois plus d’aldéhydes., RAPPORT DE RECHERCHE FINAL