L'automobile sédentarise
PAPON
Type de document
COMMUNICATION AVEC ACTES NATIONAL (ACTN)
Langue
francais
Auteur
PAPON
Résumé / Abstract
L'activité physique non compétitive a une influence bénéfique sur la santé. Le problème est d'insérer cette activité physique dans le programme quotidien d'activité de la population. L'analyse des enquêtes nationales sur les transports montre que l'activité 'faire du sport' ne représente que 7 minutes par jour en moyenne, tandis que le temps passé à marcher ou à faire du vélo tout en se déplaçant est de 16,5 minutes. Première conclusion, il est plus facile d'insérer l'activité physique dans le cadre des déplacements habituels, que d'en faire une activité à part. Une analyse plus détaillée montre aussi que les personnes qui se déplacent en voiture passent beaucoup moins de temps à marcher ou à faire du vélo (seulement 8 minutes), en raison de la relative constance du temps total de déplacement. Deuxième conclusion, encourager les moyens de transport alternatifs à la voiture est un moyen d'accroitre l'exercice physique. De nombreuses études médicales montrent l'effet bénéfique de l'exercice sur la sante. Quantifiés en termes d'espérance de vie par exemple, ces gains sont nettement supérieurs aux risques d'accident encourus par les piétons et les cyclistes. Troisième conclusion : intégrer les effets sur la sante dans les bilans des politiques de transport permettrait de les orienter dans un sens plus cohérent avec les objectifs de santé publique.