Interdistances, trafic et collisions arrières

ARON ; BIECHELER-FRETEL ; HAKKERT ; PEYTAVIN

Type de document
COMMUNICATION AVEC ACTES INTERNATIONAL (ACTI)
Langue
anglais
Auteur
ARON ; BIECHELER-FRETEL ; HAKKERT ; PEYTAVIN
Résumé / Abstract
On analyse les accidents par collision arrière (connus à partir du fichier national des accidents corporels BAAC) en fonction du niveau de la circulation (connu en une quarantaine de points par la base du SETRA et du centre national de l'information routière) et en fonction de l'heure de la journée. Puis, a partir d'un fichier d'interdistances recueillies par la SAPRR (société des autoroutes de Paris-Rhin-Rhône) sur l'autoroute A31, on montre que même par trafic léger ou moyen les temps intervéhiculaires courts (inférieurs à une seconde) ne sont pas rares (même sur la voie rapide pourtant peu utilisée à faible trafic) et vont souvent de pair avec des excès de vitesse. Ces facteurs de risque ne diminuent pas sensiblement lorsque les performances des véhicules/conducteurs diminuent : par temps de pluie (légère) ni la nuit. Comme il n'existe pas de boite noire pour les accidents automobiles, on n'a pu établir de lien direct entre collision arrière et interdistances courtes, mais un lien indirect apparait : le taux d'accidents par collision arrière existe aussi par faible trafic, son évolution est parallèle à celle du pourcentage des interdistances courtes. Il augmente par temps de pluie et la nuit.

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