Habiter au vert et polluer les citadins : un essai d'évaluation

HIVERT ; MORCHEOINE

Type de document
ARTICLE DE PERIODIQUE
Langue
francais
Auteur
HIVERT ; MORCHEOINE
Résumé / Abstract
Aujourd'hui, la maitrise des nuisances provoquées par l'accroissement de la mobilité en zone urbaine est définie comme un objectif prioritaire des politiques environnementales, tandis que la maitrise des émissions de co2 est l'un des objectifs-clés du développement durable. C?'est ce contexte qui a présidé à l'élaboration et à la promulgation de la loi sur l'air et l'utilisation rationnelle de l'énergie en décembre 1996, comportant notamment l'obligation de mise en ?uvre de plans de déplacements urbains ayant pour premier objectif la réduction de la circulation automobile. Face à cet enjeu, les acteurs, état ou collectivités locales, ont besoin de mieux connaitre le lien entre aménagement de l'espace urbain, mode de fonctionnement des systèmes de transport et pratiques de mobilité. Dans ce contexte, le budget énergie environnement des déplacements (BEED) apparait comme un outil d'analyse original, reliant l'évaluation quantitative des consommations d'énergie et des émissions de polluants aux comportements individuels de déplacement, replacés dans leur contexte spatial. Le présent article rend compte de résultats obtenus sur le lien entre BEED et densité de la commune de résidence, à partir des quatre sites étudiés à l'INRETS pour l'ADEME : les régions urbaines de Grenoble, Paris, Lille et Bordeaux. Tous montrent une forte décroissance exponentielle des consommations et des émissions en fonction de la densité de l'habitat de résidence rejoignant ainsi les phénomènes mis en lumière par Newman et Kenworthy dans leur ouvrage « cities and automobile dependence ».

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